C’est la crise la plus grave au Burundi depuis dix ans. Les manifestations et la répression violente qui les accompagne ont continué ce lundi. Un
C’est la crise la plus grave au Burundi depuis dix ans. Les manifestations et la répression violente qui les accompagne ont continué ce lundi. Un protestataire a été tué par les tirs de policiers à Mugamba, et on note l’apparition de milices pro-pouvoir qui pourchassent elles aussi les manifestants.
L’un d’entre eux s’emporte :
“Nous n’avons pas peur de la mort. Ce président veut nous gouverner, mais il nous assassine. Veut-il gouverner des insectes ? Nous devons nous battre pour notre dignité, nous devons nous battre pour la constitution jusqu’au bout”.
Pas question pour l’opposition de laisser le président Pierre Nkurunziza concourir pour un troisième mandat. Après un coup d’Etat manqué de l’armée il y a dix jours, des négociations ont été engagées entre les représentants de la présidence et l’opposition. Mais l’assassinat d’un de ses leaders a entraîné l’arrêt de ces pourparlers. Désormais c’est une guerre civile que beaucoup craignent au Burundi.