Athènes rejette les propositions "absurdes" de ses créanciers

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Par Euronews
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Alexis Tsipras hausse le ton. Devant le Parlement ce vendredi, le Premier ministre grec a fermé la porte aux dernières propositions de ses

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Alexis Tsipras hausse le ton. Devant le Parlement ce vendredi, le Premier ministre grec a fermé la porte aux dernières propositions de ses créanciers. Elles suggèrent au pays, après cinq ans d’austérité, des économies supplémentaires de 3 milliards d’euros et des excédents primaires budgétaires plus élevés que ceux proposés par Athènes.

Pas question pour autant de rompre les négociations souligne Alexis Tsipras qui fait le point sur les discussions en cours avec l’Union européenne et le FMI. “Nous devons trouver une solution. Cinq ans après, nous avons besoin d’une solution définitive pour la Grèce et l’Europe, une solution qui mettra fin aux spéculations sur la sortie de la Grèce de l’euro, une solution qui pourrait arrêter de nourrir la crise”.

Athènes a fait monter la pression en reportant le remboursement de ses dettes de juin. Le pays entend payer en une seule fois fin juin une dette de 1,6 millirads d’euros grâce au déblocage d’une dernière tranche d’aide de 7 milliards d’euros. Un coup de pouce aux négociations des Grecs selon une analyste financière, “Parce qu’ils disent ‘on ne paiera pas sauf si nous sommes sûrs de recevoir un peu plus d’argent’. Mais cela souligne aussi la nécessité d’obtenir une solution aussi vite que possible.”

Malgré les divergences, Alexis Tsipras voit néanmoins l’accord avec les créanciers “plus près que jamais” et dit espérer que l’UE et le FMI reviendront sur leurs propositions.

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