Dernière ligne droite avant les Jeux Européens de Bakou

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Par Euronews
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Javid Chalabiyev est champion du monde de boxe poids coq. Un titre qui fait forcément de lui un favori pour la médaille d’or aux Jeux Européens de

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Javid Chalabiyev est champion du monde de boxe poids coq. Un titre qui fait forcément de lui un favori pour la médaille d’or aux Jeux Européens de 2015, qui se tiennent dans la capitale azerbaïdjanaise du 12 au 28 juin. Le jeune boxeur est convaincu qu’avec chaque entraînement, chaque enchaînement de coups, il se rapproche un peu plus de son rêve : devenir le champion des premiers jeux européens de l’histoire.

“A un tel niveau, c’est extrêmement important d‘être préparé mentalement. L’expérience a aussi une importance cruciale. J’ai gagné les championnats du monde de boxe, donc j’ai ces qualités essentielles. Et je suis prêt à remporter les Jeux européens à venir” dit-il.

Les Jeux européens sont organisés sous la direction des comités nationaux olympiques européens et sont reconnus par le CIO, tout comme les autres compétitions multisports continentales qui existent déjà, comme les Jeux asiatiques, panaméricains, les Jeux du Pacifique et les Jeux panafricains.

Et malgré son statut de novice, ce tournoi peut déjà se targuer d’avoir d’illustres participants.

“D’après les inscriptions provisoires, nous avons bien plus de cent champions olympiques dans les vingt disciplines. Sur ces vingt disciplines, douze serviront de qualificatifs pour les JO. Donc les meilleurs athlètes européens devront venir à Bakou pour s’assurer une place à Rio. Nous n’avons donc pas de doutes que nous attirerons les meilleurs athlètes en Europe”, affirme Pierce O’Callaghan, le directeur sportif de l‘évènement.

Les Jeux approchent à grand pas, et le stress monte, pas seulement pour les sportifs, mais aussi pour les organisateurs. Ils ont eu seulement 2 ans et demi de préparation après que Bakou ait été désignée comme ville hôte de l‘évènement. A deux semaines de l’ouverture, l‘éclat de rire du président du comité d’organisation quand on lui demande s’il est détendu en dit long sur la tension des derniers jours : “Je suis raisonnablement détendu. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes, bien sûr qu’il y en a. C’est un évènement international que nous accueillons ici”, affirme Simon Clegg.

Le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture Dimitris Papaioannou est lui aussi très excité. Créateur du spectacle des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004, il doit encore jouer contre la montre tout en essayant de concrétiser ses idées créatives : “Ce que nous sommes en train de créer est très impressionnant. Nous transformons vraiment le paysage du stade. C’est quelque chose d‘énorme. Impressionnant, ça c’est sûr, je m’inquiète du rendu poétique. Je pense que le défi de raconter des histoires humaines qui composent les ingrédients caractéristiques de la culture locale. C’est mon but” explique-t-il.

Plus de 80 % des tickets ont été vendus pour la cérémonie d’ouverture, bien que ce soient les entrées les plus chères de tous les Jeux Européens. Ils coûtent un peu plus de 170 euros.

“Nous avons au total 600 000 tickets à vendre. Les moins chers sont à moins d’un euro, pour des places debout lors des épreuves de canoë, ou au tarif enfant pour les compétitions de gymnastique. Les entrées les plus chères, pour les phases finales, ne dépassent pas cinq euros” précise Mirjam Bogataj, directrice de la billetterie.

“Du point de vue de l’organisation, je n’ai aucun doute que nous sommes prêts. Nous avons réalisé plus de vingt tests sportifs, nous avons testé tous les sites, tous les terrains. Nous avons accueilli six grands évènements internationaux. Donc, je suis sûr que nous sommes prêts. Nous sommes tendus, et excités. Et nous attendons juste la cérémonie d’ouverture” déclare Pierce O’Callaghan, le directeur sportif de l‘évènement.

Grâce à de généreux investissements, à une préparation intensive et laborieuse, Bakou se transforme en capitale européenne du sport. Depuis un an, la répression contre les militants des droits de l’homme s’est accentuée, car le gouvernement veut renvoyer une image impeccable à l‘étranger et fait taire les voix discordantes. Dans quelques jours – le 13 juin – les premières médailles seront en jeu. Plus de 6 000 athlètes de cinquante pays européens vont se battre pour leur place dans l’histoire.

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