Cecilia Bartoli en héroïne tragique de Gluck

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Par Euronews
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En héroïne tragique, la célèbre mezzo-soprano italienne, Cecilia Bartoli, a fait ses débuts dans l’opéra Iphigénie en Tauride de Gluck, à l’occasion

En héroïne tragique, la célèbre mezzo-soprano italienne, Cecilia Bartoli, a fait ses débuts dans l’opéra Iphigénie en Tauride de Gluck, à l’occasion du Festival de Pentecôte de Salzburg. À découvrir dans ce nouveau numéro de Musica.

“Je prie les dieux tout-puissants”, tel est le thème choisi pour l‘édition 2015 du Festival de Pentecôte de Salzbourg (Salzburg Whitsun Festival) par sa directrice artistique, Cecilia Bartoli. Et la célèbre mezzo-soprano d’en profiter pour ajouter une nouvelle héroïne à son répertoire : une prêtresse torturée, mais digne jusqu’au bout dans l’opéra de Gluck – Iphigénie en Tauride.

Cecilia Bartoli qui tenait absolument à replacer le compositeur allemand sous le feu des projecteurs :

“Gluck est un compositeur qui mérite une plus grande popularité. Il était sans conteste l’un des compositeurs majeurs de son temps. Wagner était un grand admirateur de Gluck, de même que Berlioz.”

Christoph Willibald Gluck, c’est lui qui réforma le monde de l’opéra au XVIII e siècle. Les metteurs en scène d’ Iphigénie en Tauride, Moshe Leiser et Patrice Caurier, ne tarissent pas d‘éloges à son sujet.

Moshe Leiser :
“La grande révolution de Gluck, c‘était de ramener le texte au premier plan et d‘écrire une musique qui puisse servir le texte, qui oblige les gens à écouter un texte et qui puisse, à travers le mot, parvenir à l‘âme et à l‘émotion.”

Cecilia Bartoli :
“Nous ne sommes pas là pour faire plaisir avec de magnifiques costumes, de magnifiques maquillages. Nous sommes là pour raconter une histoire, une histoire qui est terrible. Et dans le même temps, nous sommes là pour dévoiler des émotions. On peut aller profondément dans l‘émotion et être totalement nu.”

Cet opéra relate le destin tragique d’Iphigénie – personnage de la mythologie grecque poussé à tuer. Un rôle à la hauteur du talent de Cecilia Bartoli, selon Patrice Caurier :

“Cecilia est une interprète qui va aller au fonds des choses et Gluck ne peut vivre que si on va absolument au fonds des choses.”

Moshe Leiser :
“Gluck a écrit une musique absolument sublime alors que les personnages sont dans les situations les plus horribles. La raison pour laquelle la musique est belle, c’est parce que ces personnages résistent à leur destin, parce que ses personnages sont dans une confrontation avec les dieux qui s’amusent de les voir souffrir.”

L’un des moments favoris de la mezzo-soprano italienne : la bouleversante aria “Ô malheureuse Iphigénie”.

Cecilia Bartoli :
“Tout le monde est mort. Ce doit être terrible. Iphigénie est toujours là, mais quel espoir lui reste-t-il ? Aucun ! Il n’y a plus personne. C’est l’une des plus belles scènes du monde de l’opéra.”

Une interview bonus de la mezzo-soprano Cecilia Bartoli et des metteurs en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier est disponible en cliquant sur ce lien :

Une collaboration unique entre Cecilia Bartoli et son duo fétiche de metteurs en scène

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