La rencontre a duré deux heures. C’est mieux que les dix minutes de la veille, mais toujour pas concluant. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et
PUBLICITÉLa rencontre a duré deux heures. C’est mieux que les dix minutes de la veille, mais toujour pas concluant. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ont pourtant un même objectif : éviter le défaut de paiement de la Grèce à la fin du mois. Mais les négociations buttent toujours sur certaines demandes des créanciers.
“ Nous travaillons pour combler les divergences qui subsistent, en particulier sur le plan budgétaire et financier, a commenté Alexis Tsipras à sa sortie. Et nous travaillons afin de parvenir à un accord qui garantisse un redressement de la Grèce avec de la cohésion sociale et une dette publique soutenable. “
Parmi les points de blocage, la réforme du système des retraites et le niveau de l’excédent demandé à Athènes hors remboursement de la dette.
“ A mon sens, le gouvernement grec doit se montrer un peu plus réaliste, a pour sa part lâché le président du Conseil européen Donald Tusk. Il n’y a plus de place pour le jeu, il n’est plus temps de jouer, le jour approche où quelqu’un sonnera la fin de la partie. “
Le nouveau délai, c’est jeudi prochain, jour où l’eurogroupe se réunira. Mais à en croire le FMI, des divergences majeures demeurent. Côté grec, les négociateurs techniques ont d’ailleurs quitté Bruxelles.