Alexis Tsipras s’en est pris violemment aux créanciers de la Grèce devant les députés de son parti Syriza. Il affirme qu’ils souhaitent humilier son
Alexis Tsipras s’en est pris violemment aux créanciers de la Grèce devant les députés de son parti Syriza.
Il affirme qu’ils souhaitent humilier son gouvernement et son peuple, et accuse le FMI de poursuivre un but politique. Il a demandé à l’Europe de choisir si son but est de trouver une solution, ou de mettre un pays à genoux.
“Il est temps pour l’Europe de discuter sérieusement et de façon cohérente du futur de la Grèce, mais aussi de l’Europe. Est-ce qu’ils veulent à tout prix humilier et appauvrir un pays et son peuple, ou trouver un socle commun pour permettre de consolider la démocratie et la solidarité en Europe” a-t-il déclaré devant son groupe parlementaire.
Il venait de s’entretenir avec les leaders de l’opposition, dont il cherche le soutien, à quelques jours d’un défaut de paiement, si aucun accord n’est trouvé avant le 30 juin.
Pour lui, le problème est européen et pas seulement grec.
Alexis Tsipras aurait affirmé qu’il était encore prêt à faire “deux ou trois gestes” envers l’Union européenne et le FMI.
“Alors que le temps manque cruellement à la Grèce, Alexis Tsipras subit une pression énorme, à la fois de la part des créanciers et des députés de son propre parti, car tout nouvel accord entre le gouvernement et ses partenaires européens nécessitera l’approbation préalable du Parlement grec” explique notre correspondant à Athènes Stamatis Giannisis.