Des centaines de réfugiés bloqués à Akçakale, point de passage entre la Turquie et la Syrie

Des centaines de réfugiés bloqués à Akçakale, point de passage entre la Turquie et la Syrie
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Par Raphaele Tavernier avec AFP, AP, Reuters
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Ils avaient au début du mois de juin fui les combats dans la ville syrienne de Tall Abyad et s‘était réfugié en Turquie. Le calme étant revenu, des

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Ils avaient au début du mois de juin fui les combats dans la ville syrienne de Tall Abyad et s‘était réfugié en Turquie. Le calme étant revenu, des centaines de réfugiés voudraient à présent rentre chez eux. Mais le poste-frontière d’Akçakale, point de passage entre la Turquie et la Syrie, a été fermé jusqu‘à lundi. Alors que les forces Kurdes et Turques se renvoient la responsabilité de ce blocage, les réfugiés désespèrent.

“Certaines personnes ont dû dormir sur le sol et le coût de la vie en Turquie est très élevé”, dit un homme.

“Si nous ne retournons pas chez nous maintenant, comment sommes-nous sensés vivre durant le mois de ramadan ? Nous sommes musulmans et nous jeûnons. Et puis nous avons laissé nos cultures, les moutons, les poules, et tout le reste à la maison”, ajoute un autre.

Ces réfugiés et déplacés font partie des dizaines de millions recensés suite aux multiples conflits dans le monde par le Haut Commissariat pour les Réfugiès des Nations Unies (UNHCR).

L’organisation se déclare de plus en plus dépassée par la situation.

“Le monde a perdu beaucoup de sa capacité à prévenir les conflits et à les résoudre à temps. Le résultat est la situation dramatique que nous présentons aujourd’hui. Dramatique non seulement parce qu’il y a de plus en plus de réfugiés et de personnes déplacées, mais aussi parce qu’il y a de moins en moins de solutions pour eux”, a dit Antonio Guterres, Haut- Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Dans son rapport annuel, Le HCR rapporte une “accélération saisissante” du nombre de personnes forcées à fuir, dont la moitié sont des enfants.

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