Ankara mis en cause après l'attaque de l'EI à Kobané

Ankara mis en cause après l'attaque de l'EI à Kobané
Par Julien Pavy avec AFP, Reuters
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Le groupe État islamique (EI) a repris pied dans Kobané, cette ville kurde syrienne, frontalière de la Turquie, de laquelle il avait été chassé en

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Le groupe État islamique (EI) a repris pied dans Kobané, cette ville kurde syrienne, frontalière de la Turquie, de laquelle il avait été chassé en janvier dernier. Les djihadistes, qui seraient rentrés par ruse en se faisant passer pour des combattants kurdes, ont lancé plusieurs attaques, notamment à la voiture piégée. Des violences qui ont fait plusieurs dizaines de morts et de blessés.

Pour le HDP, le parti pro-kurde en Turquie, il est hautement probable que les assaillants soient arrivés du territoire turc. ‘‘L’Etat islamique a depuis longtemps utilisé la frontière turque pour entrer et sortir de Syrie’‘, a souligné en substance la co-présidente du HDP, Figen Yuksekdag, qui accuse Ankara d’avoir une part de responsabilité dans le massacre de Kobané. De leur côté, les autorités turques démentent que les djihadistes soient arrivés de Turquie.

Par ailleurs, dans le sud de la Syrie, les insurgés ont lancé une attaque contre la ville de Deraa, située tout près de Jordanie, où les forces de Bachar al-Assad ont enregistré plusieurs revers ces dernières semaines. Un obus de mortier est tombé de l’autre côté de la frontière, sur un marché de la ville de Ramtha, faisant un mort et plusieurs blessés.

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