Calais : des marins bloquent le trafic sous la Manche

Calais : des marins bloquent le trafic sous la Manche
Par Sandrine Delorme avec Afp
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Les marins en colère de la Scop SeaFrance ont bloqué le tunnel sous la Manche, entraînant l’arrêt du trafic Eurostar et du fret pendant quelques

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Les marins en colère de la Scop SeaFrance ont bloqué le tunnel sous la Manche, entraînant l’arrêt du trafic Eurostar et du fret pendant quelques heures.

Ils ont incendié des pneus sur les rails et déposé des plaques de béton juste à l’entrée du tunnel. La police a arrêté cinq personnes et a emmené une vingtaine d’autres pour des contrôles d’identité.

Les pompiers et les employés d’Eurotunnel ont dû remettre les voies en état pour que le trafic puisse reprendre en fin d’après-midi.

Les CRS contrôlent aussi les migrants clandestins qui tentent de profiter de la situation pour passer Outre-Manche. Ce matin, plusieurs migrants se sont introduits sur le site sécurisé d’Eurotunnel. Selon une source proche du dossier, ce sont même plusieurs centaines de migrants qui ont tenté de s’introduire sur le site, seuls quelques-uns parvenant à leurs fins, avant d‘être interceptés pour la plupart par les forces de l’ordre.

Parallèlement, d’autres marins de la Scop ont entamé une opération escargot sur l’A16 en direction du port de Loon-plage, avec pour objectif avoué d’aller bloquer les navires de DFDS.

Les marins de la Scop SeaFrance sont donc passés à la vitesse supérieure.

Depuis hier, ils bloquent l’accès aux navires de la compagnie MyFerryLink, filiale d’Eurotunnel.
Et les candidats à la traversée de la Manche, comme le Britannique Stanley Shakespeare, sont bloqués :

Le bureau est vide ici, il n’y a personne, et personne pour nous dire quoi faire de nos billets, comment on peut être remboursé. Ils nous ont dit au contrôle des passeports que MyFerryLink nous donnerait un billet pour l’eurostar, mais il n’y a personne et pas de train non plus.”

Les marins de la société coopérative, sous-traitée par Eurotunnel, ne veulent pas du rachat des navires MyFerryLink par le transporteur danois DFDS.

Celui-ci compte licencier 375 salariés sur 577 et donc en garder 202.

Menacé par l’autorité de la concurrence britannique en début d’année, mais soutenu par l’autorité de la concurrence française, Eurotunnel avait tout de même décidé de vendre deux de ses trois navires MyFerryLink au groupe danois au début du mois.

Le troisième navire de MyFerryLink, employant 120 personnes, serait conservé par Eurotunnel pour le transport de fret.

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