Occis par l'austérité, les Grecs disent "non" à leurs créanciers

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Par Cecile Mathy
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Les Grecs ont rejeté à plus de 61% les nouvelles mesures de rigueur voulues par le FMI, la BCE et la Commission européenne.

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La fête à Athènes pour célébrer la victoire du non au référendum.

Occis par cinq années d’austérité, les Grecs ont rejeté les nouvelles mesures de rigueur voulues par leurs créanciers.

Le “non” l’emporte avec plus de 61% des suffrages

A la question “Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international lors de l’Eurogroupe du 25 juin ?”, ils ont dit non à plus de 61% des voix.

Deux électeurs sur trois se sont rendus aux urnes.

Alexis Tsipras : “on ne peut pas faire chanter la démocratie”

Pour Alexis Tsipras, l’instigateur de ce référendum, c’est la preuve qu’on ne peut pas faire “chanter la démocratie”.

“Vu les circonstances très difficiles que nous avons connues cette semaine, vous avez fait un choix très courageux”, a déclaré le Premier ministre grec.

“Cependant, je suis tout-à-fait conscient que le mandat dont vous m’investissez n’est pas un mandat pour marquer notre rupture avec l’Europe, mais un mandat pour renforcer notre pouvoir de négociation afin de trouver une solution viable”.

“Notre priorité est de réinstaller le système bancaire aussi vite que possible. Je suis certain que la Banque Centrale Européenne comprend non seulement notre situation financière générale mais aussi la dimension humanitaire que la crise entraîne dans notre pays”, a conclu Alexis Tsipras.

Le gouvernement avait, en effet, ordonné la fermeture des banques, il y a une semaine, pour empêcher la fuite des capitaux.

Le Premier ministre grec a également appelé à l’unité.

Démission d’Antonis Samaras

Un appel que n’aura pas entendu son prédécesseur, le conservateur, Antonis Samaras qui a démissionné de la tête de Nouvelle Démocratie, le principal parti d’opposition.

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