La Grèce paient ses dettes "samouraï" mais fait défaut au FMI

La Grèce paient ses dettes "samouraï" mais fait défaut au FMI
Par Sandrine Delorme avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
PUBLICITÉ

Au lendemain d’un accord entre l’Eurogroupe et la Grèce en attente de validation de huit parlements nationaux, Athènes a finalement réussi à s’acquitter du remboursement d’obligations dites “samouraï” auprès de créanciers privés au Japon.

Financièrement exsangue, elle a honoré le paiement de 148 millions d’euros auprès de la mégabanque nippone Mizuho Financial Group. Celle-ci l’a confirmé ce mardi matin.
Ces titres avaient été émis il y a 20 ans dans la devise nippone et vendus à des investisseurs privés.

Ce geste est symbolique, comparé au montant total de la dette grecque (312 milliards d’euros), mais il n’en est pas moins très difficile pour Athènes. L’objectif est d‘éviter la défiance totale des marchés.

Hier soir, la Grèce n’a en revanche pas remboursé une nouvelle échéance de 456 millions d’euros qu’elle devait au FMI.

Athènes avait déjà manqué le 30 juin un premier remboursement de 1,5 milliard d’euros, devenant ainsi le premier pays industrialisé à accumuler des arriérés de paiement vis-à-vis du Fonds monétaire international.

La Grèce va faire face à d’autres échéances cruciales dans les semaines à venir. Elle doit notamment rembourser d’ici au 20 juillet près de 3,5 milliards d’euros à la Banque centrale européenne, qui maintient les banques hellènes en vie grâce à des prêts d’urgence dans l’attente d’une aide transitoire.

Greece pays ‘samurai bonds’ http://t.co/QXqPh6f3KDpic.twitter.com/4DwlrBjKWT

— Kathimerini English (@ekathimerini) 14 Juillet 2015

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Huit morts après le naufrage d'un bateau pétrolier sud-coréen au large du Japon

Japon : Un tribunal juge "anticonstitutionnelle" l'interdiction du mariage homosexuel

L'AIEA a donné son feu vert à la poursuite des rejets d'eaux usées radioactives à Fukushima