La visite d'Obama au Kenya s'achève sur un quasi discours à la nation

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Par Sandrine Delorme avec Agences
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Cette femme souriante et enthousiaste, c’est la demi-soeur de Barack Obama. Auma Obama est présidente et fondatrice de la Fondation Sauti Kuu qui

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Cette femme souriante et enthousiaste, c’est la demi-soeur de Barack Obama. Auma Obama est présidente et fondatrice de la Fondation Sauti Kuu qui vient en aide aux enfants défavorisés. Elle a étudié en Allemagne, travaillé en Angleterre et elle était là pour accueillir son frère et l’introduire avant un quasi discours à la nation kényane, retransmis sur plusieurs chaînes kényanes depuis le complexe sportif (Saraficom Indoor Arena) à Kasarani en banlieue de Nairobi.

Obama a salué les 5 000 personnes présentes en swahili, avant un discours chargé d‘émotion.

Pour le président américain, “le Kenya est à la croisée des chemins”, à “un moment fait de dangers, mais aussi de promesses énormes”.

Il a appelé le pays à tourner la page du tribalisme et à combattre la corruption endémique.
Il a aussi déclaré concernant le terrorisme :

Les terroristes qui tentent de semer le chaos doivent être contrés par la force. Mais ils doivent aussi être contrés par l’engagement énergique à respecter la loi et les droits de l’homme, nous devons respecter les gens pacifiques et respectueux des lois de façon juste et équitable.”

Cette visite de deux jours qui s’achève a été précédée et accompagnée d’une véritable “Obamania”. Les Kényans n’ont pas boudé leur joie d’accueillir enfin “l’enfant du pays” devenu président américain.

Ses moindres paroles ont été relayées et scrutées avec attention. Sa position sur les droits des homosexuels n’a pas été vraiment comprise dans un pays où l’homosexualité est encore un délit, comme dans la grande majorité du continent africain (38 pays sur 54).

Je pense que c’est cela, la démocratie. Notre président obéit à la volonté des Kényans et Obama obéit à la volonté des Américains, et ce sont deux cultures différentes. C’est un problème culturel, cela n’a rien à voir avec la loi“ a expliqué un habitant de Nairobi.

Le programme officiel était bien rempli et n’aura finalement pas permis à Barack Obama de se rendre dans le village de son père décédé, Kogelo, dans l’ouest du pays. Il s’en est excusé auprès de sa famille élargie avant son départ pour l’Ethiopie.

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