Deux soldats ont été tués samedi soir par une voiture piégée dans la province à majorité kurde de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie. Le
Deux soldats ont été tués samedi soir par une voiture piégée dans la province à majorité kurde de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie. Le véhicule a visé un convoi militaire. L’attaque a été attribuée par Ankara au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan.
Un responsable américain a appelé à la désescalade, tout en indiquant que les Etats-Unis avaient vivement condamné les attaques du PKK en Turquie.
Quelques heures avant l’attaque à la voiture piégée, l’ aile militaire du PKK avait menacé de rompre le fragile cessez-le-feu proclamé unilatéralement en 2013. Face aux raids turcs décidés par le régime du président Recep Tayyip Erdogan, les rebelles du PKK ont estimé avoir le droit de se défendre”.
Ce dimanche matin encore, l’artillerie turque a bombardé des positions du PKK dans le nord de l’Irak.
Depuis lundi, la tension est vive dans de nombreuses villes de Turquie, notamment dans le sud-est à majorité kurde. Des manifestations contre le gouvernement, accusé d‘être responsable de la montée en puissance des jihadistes, sont réprimées.
Et depuis vendredi, les autorités turques ont mené un coup de filet sans précédent contre des militants supposés du groupe EI, du PKK et de l’extrême gauche. Selon le dernier bilan officiel, 590 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue.
Le principal parti kurde de Turquie a accusé Erdogan de vouloir “mettre le feu au pays afin d’obtenir les pleins pouvoirs”, près de deux mois après des élections législatives où son parti à perdu la majorité absolue qu’il détenait depuis treize ans.
Avec AFP et Reuters