Le Premier ministre grec souhaite faire valider sa politique lors d'un congrès extraordinaire de Syriza.
Alexis Tsipras tente de remobiliser ses troupes qui sont divisées depuis l’accord conclu avec les créanciers. Le Premier ministre grec a proposé la tenue en septembre d’un congrès extraordinaire du parti Syriza afin d’adopter une position commune sur les mesures d’austérité et le plan d’aide de 86 milliards d’euros. Un référendum interne au parti, qui aurait lieu ce dimanche, a également été évoqué.
“Nous sommes le premier gouvernement de gauche radicale en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Soit ce gouvernement continue grâce aux députés de gauche, soit il tombe à cause des députés de gauche, qui pensent que ce gouvernement a justement cessé d‘être de gauche’‘, a déclaré Alexis Tsipras devant les cadres du parti.
L’accord conclu entre Athènes et ses créanciers est fortement dénoncé par l’aile dure de Syriza qui crie à la trahison. Une trentaine de députés ont voté contre les premières réformes.
Face au risque de gouverner sans majorité, le Premier ministre n’exclut plus aujourd’hui de recourir à des élections anticipées qui lui permettraient de marginaliser les frondeurs et de réaffirmer sa politique, qui vise avant tout à maintenir la Grèce dans la zone euro.