Les jours se suivent et se ressemblent dans le port de Palerme en Sicile. Ce jeudi, plus de 370 migrants, survivants du naufrage de la veille, ont
PUBLICITÉLes jours se suivent et se ressemblent dans le port de Palerme en Sicile. Ce jeudi, plus de 370 migrants, survivants du naufrage de la veille, ont débarqué sur l‘île. Ils sont en majorité Syriens. Le bateau à bord duquel ils avaient quitté la Libye transportait au moins 600 personnes. 25 corps ont été retrouvés et on estime à près de 200 disparus.
Parmi les bateaux ayant participé aux opérations de secours, l’un appartenait à l’ONG Médecins Sans Frontières.
“Je pense que cette dernière crise, ce dernier accident, a montré très clairement que la capacité actuelle n’est pas suffisante. Il y a eu des améliorations depuis le début du mois de mai. Il y a désormais plus de bateaux impliqués dont celui de Médecins Sans Frontières. Mais malheureusement ce n’est toujours pas assez. Cela doit désormais être la priorité pour les personnes dont la mission est de sauver des vies en mer”, affirme Florian Westphal, de MSF.
D’après le Haut commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR), plus de 224 000 migrants sont arrivés en Europe via la Méditerranée depuis le début de l’année. Au moins 2 000 autres sont morts pendant la traversée.
En avril, le naufrage d’un bateau transportant 800 personnes a conduit l’Union européenne à augmenter les moyens alloués à son dispositif de surveillance et de sauvetage.