Attaque du Thalys: sécurité renforcée en Belgique

Attaque du Thalys: sécurité renforcée en Belgique
Par Euronews
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Le Thalys Amsterdam-Paris vient d’entrer en gare de Bruxelles. A son bord, des policiers belges et français. Une patrouille mixte chargée d’assurer

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Le Thalys Amsterdam-Paris vient d’entrer en gare de Bruxelles. A son bord, des policiers belges et français. Une patrouille mixte chargée d’assurer la sécurité dans les trains internationaux, suite à l’attentat manqué de vendredi. Désormais, les contrôles seront renforcés et certains bagages inspectés.

“Des fouilles aléatoires peuvent être organisées sur ces trains internationaux”, prévient Nathalie Pierard, porte-parole de la société belge des chemins de fers. “Donc ça peut prendre un petit peu de temps donc il faut évidemment prévoir le temps de pouvoir embarquer et d‘éventuellement être soumis à une fouille”.

Les voyageurs des Thalys, TGV et ICE vont donc devoir s’armer de patience. Mais face à ces contrôles les avis sont plutôt favorables.

“On avait déjà accepté ça et encore plus pour chaque voyage en avion, donc je ne vois pas pourquoi on devrait faire autrement”, déclare ce passager.

Actuellement, les voyageurs internationaux peuvent prendre le train vers un autre pays européen sans contrôle de bagages, ni d’identité. Seule exception: les voyages à destination du Royaume-Uni. Car les Anglais ne sont pas membres de l’espace Schengen. Avant de monter dans l’Eurostar, chaque passager doit donc se soumettre à un contrôle de sécurité.

26 pays composent l’espace Schengen. Chaque citoyen européen peut s’y déplacer librement, sans contrôles aux frontières. Pas question d’empêcher cette liberté de mouvement prévient la Commission.

“Il est important que les contrôles de police ne deviennent pas des contrôles aux frontières”, rappelle Christian Wigand, porte-parole de la Commission européenne. “Ils ne peuvent donc pas être systématiques.”

La ministre belge de la mobilité souhaite mener une réflexion pour adapter Schengen aux évolutions terroristes. Mais elle rassure: le texte prévoit déjà des dérogations en cas de menace. Des dispositions que la Belgique veut activer.

“Quand il y a un problème pour la sécurité publique, pour la sécurité nationale, il y a des dispositions qui peuvent être prises, des dispositions temporaires, notamment par rapport aux contrôles d’identité”, précise Jacqueline Galant, ministre belge de la Mobilité.

Une réunion entre les ministres des Transports et de l’Intérieur de la Belgique, des Pays-Bas, de l’Allemagne et de la France pourrait se tenir d’ici la fin de la semaine pour approfondir la coopération des services de sécurité transfontaliers.

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