33 pays face à un manque d'eau extrême d'ici 2040 (WTI)

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Par Euronews
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Les images de terre craquelée et de canaux asséchés, pourraient être de plus en plus fréquentes… Au moins 33 pays semblent condamnés à affronter un

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Les images de terre craquelée et de canaux asséchés, pourraient être de plus en plus fréquentes… Au moins 33 pays semblent condamnés à affronter un manque extrême d’eau d’ici 2040, selon un rapport de l’Institut mondial des ressources (WTI).

Les chercheurs de cet institut ont établi un classement des risques liés au manque d’eau dans 167 pays, en prenant en compte la pénurie d’eau, l‘épuisement des eaux de surface, et la concurrence pour le contrôle de cet or blanc.

Le risque est considéré comme très préoccupant dans 9 pays du Moyen-Orient : Bahreïn, le Koweït, la Palestine, le Qatar, les Emirats arabes unis, Israël, l’Arabie Saoudite, Oman et le Liban.

La région pompe déjà lourdement les eaux souterraines et mise sur le dessalement de l’eau de mer.

Par ailleurs, certains pays pourraient cesser de produire leur propre nourriture, faute de réserves d’eau suffisantes.
C’est le cas de l’Arabie Saoudite, qui devrait dépendre totalement des importations de céréales dès 2016.

Moins d’eau, plus d’habitants, le spectre de conflits se profile.

L’accès à l’eau est déjà un élément non-négligeable du conflit israélo-palestinien.
La sécheresse et les pénuries d’eau en Syrie ont peut-être aussi attisé le mécontentement de la population, avant la guerre de 2011.
En mars, certains humanitaires tiraient déjà la sonnette d’alarme sur la Syrie :

“ll est grand temps que les belligérants cessent d’attaquer des systèmes hydriques et d’utiliser l’accès à l’eau comme tactique pour affaiblir les ennemis ou renforcer leur influence dans les négociations. L’eau doit être disponible pour tout le monde”, martèle Robert Mardini, chef des opérations pour le Maghreb et le Moyen-Orient pour le Comité international de la Croix-rouge.

La question de l’eau devrait occuper une part importante des discussions de la COP 21, la Conférence sur le climat de Paris, qui se tiendra en décembre.
Reste à voir si les pays membres de l’ONU aboutiront à uen décision forte sur la gestion de cette ressources naturelle.

Avec agences

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