A trois semaines des législatives anticipées en Grèce, le centre-droit de Nouvelle Démocratie tente de convaincre les indécis. Son nouveau chef de
A trois semaines des législatives anticipées en Grèce, le centre-droit de Nouvelle Démocratie tente de convaincre les indécis. Son nouveau chef de file, Vangélis Meïmarákis a organisé un grand rassemblement mardi soir devant l’ancien siège du parti.
Les derniers sondages lui donnent seulement un peu plus de trois points de retard sur Alexis Tsipras.
“Vangélis Meïmarákis parle le langage des gens ordinaires. Il ne ment pas, il ne fait pas de fausses promesses et il peut être un meilleur Premier ministre que M. Tsipras”, affirme un quinquagénaire participant au rassemblement.
“Je crois que les gens ont déchanté avec Syriza après la mise en place du contrôle des capitaux. Je crois que le vent est en train de tourner en faveur de Nouvelle Démocratie”, prédit une autre participante.
Paradoxalement, Syriza et Nouvelle Démocratie, les ennemis d’hier, ayant tous deux approuvé les mesures d’austérité, pourraient être amenés à former ensemble une coalition de gouvernement.
“A moins de trois semaines du scrutin, les hostilités ont commencé entre la gauche de Syriza et le centre-droit de Nouvelle Démocratie, alors que les sondages indiquent que le vainqueur des élections du 20 septembre sera le parti qui parviendra à recueillir le soutien de la majorité des électeurs indécis qui représentent toujours plus de 15 % de l‘électorat”, précise Stamatis Giannisis, correspondant à Athènes.