De Vienne à Berlin, l'élan de solidarité envers les migrants

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Par Euronews
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La mort de 71 réfugiés dans un camion en Autriche a réveillé les consciences sur le drame de ces hommes et femmes qui fuient la guerre en Syrie, en

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La mort de 71 réfugiés dans un camion en Autriche a réveillé les consciences sur le drame de ces hommes et femmes qui fuient la guerre en Syrie, en Irak ou ailleurs en Afrique. Ils avaient fait un long voyage, semé de dangers et d’obstacles, pour arriver en Europe. Ici, en Autriche, on a vécu le drame de près. “Jusqu‘à maintenant, toutes ces personnes se noyaient dans la Méditerranée, loin de nous, souligne cet activiste. Aujourd’hui, on voit quel est l’impact de nos politiques catastrophiques juste devant nos portes.’‘

Beaucoup sont révoltés par la façon dont sont traités les réfugiés, qui parviennent à arriver en Europe. C’est le cas de cette bénévole autrichienne : “Il n’y a pas d‘êtres humains illégaux. C’est pour moi la chose la plus terrible, que des personnes soient traitées comme des animaux, qu’elles doivent s’asseoir derrière une clôture pour être nourries.’‘

Mardi, à la gare de l’Ouest de Vienne, les bénévoles étaient prêts à recevoir des migrants, exténués, après leur passage par la Hongrie. De l’eau, du pain, des fruits et des brosses à dents sont prévus pour tous, même si beaucoup d’entre eux continuent leur route vers l’Allemagne.

Même élan de solidarité ici à Berlin, où des centaines de personnes campent autour du Centre d’enregistrement de l’office régional des Affaires sociales et de santé. À l’intérieur, deux ONG ont monté un terrain de jeu pour les enfants et un dispensaire pour les réfugiés malades. Là encore, ce sont des bénévoles qui s’en occupent, comme ce médecin. “J‘étais de toutes façons en vacances. C’est bien tombé. J’ai beaucoup de confrères qui ont pris des vacances pour gérer cette situation. Il y en a aussi qui viennent après le travail faire des heures supplémentaires. C’est différent pour chacun.’‘

Ici aussi, on reproche aux autorités leur inaction face à cette crise humanitaire. “Le Sénat échoue sur tous les points, souligne cette activiste. Il n’admet pas que c’est une catastrophe. Il ne veut même pas admettre que c’est une crise.’‘

Dans des conditions encore plus difficiles pour les réfugiés, comme ici à la frontière de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine, ce sont encore les bénévoles qui font preuve de solidarité envers des migrants en détresse.

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