Chute des cours du pétrole : 5 500 postes supprimés en Mer du Nord

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Par Euronews
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Influencés par le ralentissement de l’activité économique en Chine, les cours du pétrole continuent à chuter. Nicolas Maduro, le président

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Influencés par le ralentissement de l’activité économique en Chine, les cours du pétrole continuent à chuter.

Nicolas Maduro, le président vénézuélien, a réitéré sa demande d’une réunion des chefs d’Etat des pays membres de l’OPEP. Il a même proposé de fixer un prix minimum du baril de pétrole à 70 dollars. Caracas tire 96 % de ses devises des exportations de ses exportations de pétrole.

Le pays connaît depuis 2012 une pénurie de produits de base, entre autres de produits alimentaires et de médicaments faute de devises pour les importer.

“Vous avez des situations extrêmes, comme le Vénézuéla, l’Equateur, qui sont vraiment en grande difficulté, de l’autre côté, les compagnies pétrolières ne peuvent pas investir, c’est simple. Et d’ailleurs, on l’a vu les investissements sont en train de chuter partout dans le monde. Dans quelques années, on va se trouver dans une situation où on ne pourra plus satisfaire la demande et à ce moment-là, les prix vont s’envoler”, prévoit l’expert pétrolier Pierre Terzian.

En attendant, le recul de près de 55 % des cours du Brent depuis juin 2014 a entraîné la suppression de 5 500 postes dans le secteur pétrolier et gazier de la Mer du Nord depuis fin 2014.

Le secteur emploie 375.000 personnes au Royaume-Uni. La production pétrolière britannique est tombée à son plus bas depuis le début de la production, vers le milieu des années 1970, à mesure que les champs les plus anciens arrivent à épuisement.

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