La clandestinité ou la Hongrie, le dilemme des réfugiés

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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP, Reuters
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Ils marchent le long de la voie ferrée, pour passer de Serbie en Hongrie. Des centaines de familles continuent d’affluer en direction de l’ouest de

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Ils marchent le long de la voie ferrée, pour passer de Serbie en Hongrie. Des centaines de familles continuent d’affluer en direction de l’ouest de l’Europe, et leur première étape c’est ici, dans un camp de fortune après la frontière serbe. Quelques tentes permettent à certains de se protéger, mais il n’y a aucun équipement.

Plus tard, des bus hongrois viendront les chercher pour les transporter dans la ville de Gyor, dans une structure d’accueil, à 300 km plus au nord, où ils seront enregistrés.

“Pour être franc, dit Basil, venu d’Alep, je ne sais pas si je vais donner mes empreintes digitales, passer par la voie officielle ou bien rester dans la clandestinité.”

Beaucoup de migrants craignent de devoir rester en Hongrie s’ils s’y font enregistrer. Parce que ce qu’ils veulent, c’est continuer la route de l’asile vers l’Allemagne.

La police hongroise a enregistré un nouveau record d’arrivées mercredi avec 3.321 migrants. Un nouveau flot de migrants est attendu avant le 15 septembre, date à laquelle la Hongrie veut rendre sa frontière avec la Serbie totalement étanche : Budapest s’appuie sur une nouvelle législation lui permettant notamment un déploiement de l’armée.

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