Le Kazakhstan fête ses 550 ans

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Par Euronews
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“Le Kazakhstan célèbre ses origines anciennes”, note l’envoyé spécial d’Euronews à Astana, Denis Loctier. “Ce grand concert n’est que l’une des

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“Le Kazakhstan célèbre ses origines anciennes”, note l’envoyé spécial d’Euronews à Astana, Denis Loctier. “Ce grand concert n’est que l’une des centaines de manifestations organisées à travers le pays pour fêter la création du premier état kazakhe.”

Établi par des descendants de Genghis Khan au XVème siècle, le khanat kazahk est la toute première entité politique présente sur le territoire. Un territoire de steppes alors peuplé par des nomades.

Le khanat kazakh existe jusqu’au XVIIIème siècle avant qu’il ne soit divisé en trois et incorporé à l’empire russe. Il faudra attendre la fin de l’Union Soviétique pour que la Kazakhstan soit indépendant en 1991.

Direction le musée national pour découvrir une exposition consacrée aux racines de l’identité nationale kazakh, à ses traditions, son histoire, son folklore. Une identité étouffée par l’idéologie soviétique au siècle dernier.

“La désintégration de l’empire soviétique a forcé tous les groupes ethniques qui en faisaient partie à emprunter la voie de l’autonomie”, explique Zhambyl Artykbayev, historien kazakh. “Ce fut le cas pour les Kazakhs. Voilà pourquoi depuis 20 ans, nous recherchons avec vigueur nos racines historiques.”

Pour les historiens de la région et du monde entier, il est intéressant d‘étudier comment l’histoire de ce pays situé à la croisée de plusieurs civilisations et à cheval sur deux continents a pu être influencée.

“Je pense que le Kazakhstan, plus que tout autre pays d’Asie centrale et même d’Eurasie, a réalisé que son destin était écrit sur les pages les plus anciennes de sa propre histoire”, analyse le chercheur italien Ermanno Visintainer.

“Il y a une sorte de politisation importante aujourd’hui au Kazakhstan. C’est de montrer aux voisins que le Kazakhstan n’est pas un pays qui est né il y a 25 ans en tant que état”, note Catherine Poujol, historienne à l’INALCO de Paris.

Et au-delà de leur histoire ancienne, les Kazakhs se souviennent de leur histoire récente, douloureuse, à l’image des famines des années 1930 ou des tests nucléaires soviétiques.

“On ne tue jamais l’esprit d’un peuple, on ne tue pas la mentalité, la culture, tout ce que se transmet par-delà toutes les difficultés politiques, les crises, les drames, les guerres”, ajoute Catherine Poujol.

“Ce matin j‘étais à la grande réunion des chefs d‘États turciques.
Et j’ai clairement constaté que le Kazakhstan fait tout pour faire vivre ses traditions anciennes. Et je pense que c’est vraiment une bonne chose”, se félicite Irina Konovalova, historienn russe.

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