Tallinn : architecture et urbanisme de demain

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Par Euronews
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Tallinn. 400 000 habitants sur les bords de la Baltique 800 ans d’histoire derrière elle et une ferme volonté d’entrer de plain pied dans le hitech

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Tallinn. 400 000 habitants sur les bords de la Baltique 800 ans d’histoire derrière elle et une ferme volonté d’entrer de plain pied dans le hitech.

Anja Bencze, Euronews : “Ici sur le carrefour le plus dense de Tallinn les défis à relever pour l’urbanisme deviennent évidents. C’est beaucoup trop bruyant, il y a beaucoup trop de béton et beaucoup trop de voitures. Que pourrait être l‘épicentre de l’avenir ? C’est un des thèmes de la biennale d’architecture de Tallinn dédié cette année à la ville auto régulée.”

Ce carrefour souvent remodelé ces 100 dernières années a été l’objet d’une compétition intitulée “l’Epicentre de Tallinn”. Une règle : imaginez comment des voitures sans pilote vont changer le visage d’une ville et l’espace public.

Ott Alver est le co-commissaire de la compétition “Vision” : “Les lauréats viennent du Danemark et de France. Ils ont réglé tous les problèmes que nous avons à cause des bâtiments dans ce secteur, à cause des voitures, des passages des piétons sur la place elle même. Ils ont apporté quelque chose de neuf à Tallinn.”

L’architecte et urbaniste Marten Kaevats est le commissaire principal de la la biennale qui signe là sa troisième édition : “Une ville avec des voitures sans chauffeur connaîtra un trafic avec 10 fois moins de voitures. C’est radical. Les voitures qui circuleront utiliseront le même espace qu’actuellement et elles le feront de façon beaucoup plus efficace. Or que faire avec cet espace libéré ? Les architectes, les urbanistes vont devoir être plus créatifs et vont devoir trouver de nouveaux outils.”

Ces nouveaux outils on pouvait en distinguer quelques uns dans le cadre de la principale exposition. Des outils à base d’algorithmes ou de bio mimétisme.

Siim Tuksam, co commissaire de l’exposition “Body Building” : “Le corps et le bâtiment sont actuellement deux extrêmes qui s’opposent. Le bâtiment est quelque chose de régulier, avec des murs droits, il est fait de béton, de verre alors que le corps est quelque chose d’organique, qui s’auto-régule, qui s’adapte, c’est un système.”

Ainsi ces “Prototypes comportementaux” de Kokkugia, un collectif d’architectes qui explore des méthodologies de design développées à partir de comportements biologiques et sociaux auto-régulés.

Kokkugia installé à Londres et à Melbourne est dirigé par Roland Snooks et Robert Stuart-Smith

Roland Snooks : “La plus grande partie de notre travail porte sur du design algorithmique. C’est donc une idée plutôt qu’un dessin ou un modelage qui nous intéresse. C’est ce qui soustend les conditions à partir desquelles émerge notre travail.
Par exemple, beaucoup de nos algorithmes viennent d’interactions comportementales comme le vol des oiseaux, les bancs de poissons, tels des systèmes critiques. De l’interaction de ces simples décisions peuvent sortir des comportements complexes. C’est ainsi que nous voulons penser l’architecture.”

Et en l’absence d’architecte on peut toujours concevoir sa maison avec ce casque de réalité virtuelle développé dans le cadre de ce projet “Un monde sans architecte”.

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