Vangelis Meïmarakis confiant à deux jours du scrutin en Grèce

Vangelis Meïmarakis confiant à deux jours du scrutin en Grèce
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Par Cecile Mathy avec Kostas Tsellos à Athènes
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A quelques jours des législatives en Grèce, le leader de l'opposition de droite conclut sa campagne en confiance à Athènes. Il fait jeu égal dans les sondages avec Alexis Tsipras.

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Dernier meeting euphorique pour l’opposition conservatrice en Grèce avant les élections générales de dimanche.

En mesure de concurrencer Tsipras

A quelques jours du scrutin, Vangelis Meïmarakis est au coude-à-coude dans les sondages avec Alexis Tsipras.

Cet avocat de 61 ans a succédé, début juillet, à Antonis Samaras à la tête du parti Nouvelle Démocratie.

Critique mais pragmatique

Vangelis Meïmarakis a vertement critiqué Syriza dans son discours, l’accusant d’avoir instauré “le contrôle des capitaux”, autrement dit “un coup de couteau donné à notre dignité, qui a complètement asphyxié l‘économie et humilié nos entreprises”.

Tout en reprochant à Syriza d’avoir plongé le pays dans le chaos, Vangelis Meïmarakis a appelé Alexis Tsipras à former une grande coalition gauche-droite pour sortir la Grèce de l’ornière. Un pragmatisme qui plait à ses partisans.

Un “retour à la normale” tant espéré

“Il a une très bonne connaissance de la politique, une attitude très positive, il est humain et il attire plus d‘électeurs dans les rangs de notre parti”, estime une femme présente lors de ce dernier meeting.

“Un énorme changement est en marche, pas seulement au sein de la société, de la politique interne et étrangère, mais aussi de l‘éducation, et c’est important pour moi qui suis étudiante”, renchérit une jeune femme.

“Nous devons retrouver une vie normale, celle que nous avions avant le mois de janvier, pour minimiser les erreurs. On ne peut plus se permettre le populisme. On n’a plus de temps à perdre, dans ces expérimentations”, ajoute un partisan de Nouvelle Démocratie.

La campagne électorale s’achève ce vendredi. Alexis Tsipras doit à nouveau s’exprimer.

“A quelques jours du vote, l’optimisme est de retour dans le camp de Nouvelle Démocratie. D’après de récents sondages, le nouveau leader du parti, Vangelis Meïmarakis, semble capable d’aller au bout de sa mission. Une mission qui semblait irréalisable il y a encore quelques semaines : battre en brèche l’hégémonie politique de Syriza et d’Alexis Tsipras”, indique Kostas Tsellos, du bureau d’euronews à Athènes.

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