Autriche : des chauffeurs-bénévoles aident les migrants

Autriche : des chauffeurs-bénévoles aident les migrants
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Des dizaines de milliers de migrants sont arrivés en Autriche depuis hier, après un très long périple dans les Balkans. Juste à côté de la frontière

PUBLICITÉ

Des dizaines de milliers de migrants sont arrivés en Autriche depuis hier, après un très long périple dans les Balkans. Juste à côté de la frontière avec la Hongrie, à Nickelsdorf, les autorités gèrent dans le plus grand calme, cet afflux historique. Des bus emmènent les migrants vers la capitale, Vienne, ou vers des camps de transit.

Dans le même temps, quelques autrichiens offrent leur service, pour emmener en voiture, gratuitement, ceux qui le souhaitent, vers d’autres destinations.

Johann Steiner, bénévole:
“J’ai commencé il y a une semaine avec un ami, j’ai pris une famille syrienne avec mon ami. Il y avait deux bébés et une jeune fille, et ses parents. Nous avons utilisé notre propre argent pour les aider, pour leur donner de la nourriture et des vêtements.”

Johann est allé encore plus loin dans sa solidarité, en hébergeant pendant une semaine, une autre famille syrienne. Son meilleur ami l’accompagne dans cette démarche.

Bernhard Eggerer-Sauer, bénévole :
“Je ne leur ai jamais demandé d’argent. Je ne pourrais pas, ils n’ont rien. Nous, nous avons tellement de choses en Europe, et nous pouvons en donner un petit peu. Et si d’autres personnes leur prennent de l’argent, alors pour moi c’est un crime.”

Beaucoup de migrants choisissent aussi de partir en taxi. De nombreux chauffeurs proposent un forfait très abordable, autour d’une centaine d’euros quand même, pour aller jusqu‘à Vienne. 200 000 migrants sont passés par la Hongrie depuis janvier.

Andrea Hajagos, envoyée spéciale pour Euronews :
“Ces voitures et ces taxis attendent tous de prendre les réfugiés à Vienne pour un prix raisonnable. De nombreux réfugiés choisissent cette façon, plus cher, de voyager à la place des autobus parce qu’ils ont peur d‘être emmenés dans des camps de réfugiés.”

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

En Irlande aussi, l'accueil des migrants commence à diviser la société

Guerre Israël-Hamas : l'armée israélienne mène une opération sur l'hôpital al-Chifa de Gaza

L'Unrwa et Israël durcissent leurs accusations mutuelles