Obama virulent contre l'Etat islamique mais aussi contre Bachar al-Assad

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Par Euronews
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Pas question de soutenir Bachar al-Assad sous prétexte que l’Etat islamique serait pire. A la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies

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Pas question de soutenir Bachar al-Assad sous prétexte que l’Etat islamique serait pire. A la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, Barak Obama a voulu se montrer inflexible. Il a qualifié de tyran le président syrien et a dénoncé ceux qui le soutiennent, une allusion claire à la Russie.

“Quand un dictateur massacre des dizaines de milliers de ses propres concitoyens, ce n’est pas seulement une affaire de politique intérieure. Cela nourrit la souffrance humaine au point de tous nous affecter. De la même manière, lorsqu’un groupe terroriste décapite des captifs, massacre des innocents et réduit des femmes en esclavage, cela n’est pas un problème de sécurité pour une seule nation, c’est une agression contre l’humanité toute entière”, a martelé le président américain.

Il n’en a pas moins assuré vouloir travailler à une solution avec Moscou et Téhéran, deux indéfectibles soutiens du régime Assad. Quant au conflit ukrainien, il ne l’oublie pas et rappelle les conditions auxquelles les sanctions contre la Russie seront levées.

“Nous ne pouvons pas rester sur le côté lorsque la souveraineté et l’intégrité territoriale d’une nation sont violées de manière flagrante. Si cela se produit sans conséquences en Ukraine, ça pourrait aussi bien se produire dans n’importe quelle autre des nations réunies ici. C’est le fondement des sanctions que les Etats-Unis et leurs partenaires ont imposé à la Russie. Ce n’est en rien le souhait de revenir à la guerre froide.”

A l’occasion du 70ème anniversaire des Nations Unies, Barack Obama a aussi vanté les vertus de la diplomatie, citant en exemple l’accord sur le nucléaire iranien et la réconciliation avec Cuba.

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