Rencontre Obama-Poutine : la Syrie et Daech au menu des discussions

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Par Euronews
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Les présidents russe et américain doivent se rencontrer ce lundi à New York, en marge de l'assemblée générale de l'ONU.

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La lutte contre le groupe Etat islamique (EI, également appelé Daech) et plus largement, le dossier syrien seront parmi les sujets de débats lors de l’Assemblée générale des Nations Unies qui débute ce lundi à New York.

Plus de 4 ans de guerre, des millions de victimes directes et indirectes et des groupes djihadistes toujours aussi actifs… Le constat est terrible.

Les Occidentaux semblent impuissants face à cette situation. En témoigne le discours du président américain ce dimanche lors du sommet de l’ONU sur le développement durable. Barack Obama ne peut qu’invoquer des efforts diplomatiques. “A ce jour, 60 millions de personnes, des hommes, des femmes et des enfants ont été obligées de fuir, très souvent en raison des conflits au Moyen-Orient et en Afrique. Les pays qui le peuvent doivent faire encore davantage pour prendre en charge ces réfugiés. Mais nos efforts doivent aller de pair avec le difficile travail de la diplomatie et de la réconciliation afin de mettre un terme aux conflits qui si souvent, déchirent les sociétés”.

Ce lundi, Barack Obama doit rencontrer son homologue russe, une première depuis plus de 2 ans.
Vladimir Poutine semble aujourd’hui en position de force dans le dossier syrien et s’emploie à imposer ses vues. Pour preuve, l’interview accordée ce dimanche à une télé américaine. “Il n’y a qu’une armée légitime, a-t-il souligné, c’est celle du président syrien Bachar al-Assad. Je pense que soutenir militairement des groupes illégitimes est contraire aux principes du droit international et à la Charte des Nations Unies. Nous, les Russes, nous ne soutenons que les groupes légaux, les structures gouvernementales.”

En toile de fond, il y a la question du sort du président syrien. Ceux qui réclamaient son départ immédiat semblent désormais modérer leur exigence.
Pour Moscou, Assad doit rester au pouvoir car il est le seul rempart contre le terrorisme.

- avec agences

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