La campagne électorale turque bat son plein, y compris en Allemagne, un pays qui compte quelque trois millions d’habitants d’origine turque. D’où la
La campagne électorale turque bat son plein, y compris en Allemagne, un pays qui compte quelque trois millions d’habitants d’origine turque. D’où la nécessité pour les différents candidats aux législatives du 1er novembre de faire le déplacement afin de récolter un maximum de voix. Parmi eux, le leader du HDP, Selahattin Demirtaş, qui a tenu récemment un meeting à Francfort.
Après quatre mois d’impasse politique, les Turcs d’Allemagne attendent forcément beaucoup de ce scrutin :
“Le rêve de l’AKP de constituer un régime présidentiel a empêché la formation d’une coalition, dit cet homme. L’AKP a perdu du temps, en particulier avec le CHP.”
“Le résultat sera probablement le même, estime cette femme. Il est fort probable que le CHP et l’AKP vont former une coalition.’‘
C’est la troisième fois que les Turcs d’Allemagne sont appelés aux urnes, depuis qu’ils ont obtenu le droit de voter pour les élections turques, il y a seulement un an. Leur vote peut décider du sort de ce scrutin.
De notre correspondant à Francfort, Zeki Saatci : “ 2,8 millions d‘électeurs turcs sont enregistrés à l‘étranger, la plupart en Allemagne. Cela représente 5 % du total de l‘électoral turc. Leur vote peut permettre au HDP de franchir à nouveau le seuil des 10 % ou à l’AKP de reprendre seul les rênes du pouvoir.’‘