L’ambassade équatorienne à Londres ne sera plus surveillée 24/24, une mesure disproportionnée annonce lundi la police britannique qui entend
L’ambassade équatorienne à Londres ne sera plus surveillée 24/24, une mesure disproportionnée annonce lundi la police britannique qui entend néanmoins toujours arrêter Julian Assange. Le fondateur de Wikileaks, visé par un mandat d’arrêt européen, s’y est réfugié il y a trois ans. Il refuse de se rendre en Suède de peur d‘être extradé vers les États-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par Wikileaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l’Irak et l’Afghanistan et 250.000 communications diplomatiques.
L’Australien de 44 ans était jusqu‘à la mi-août également accusé d’agression sexuelle mais cette accusation est entre temps tombée sous le coup de la prescription cinq ans après les faits.
Sa surveillance aurait déjà coûté près de 20 millions d’euros aux contribuables britanniques.
Background to today's breaking Assange police siege news: https://t.co/Mb6gXlz7QSpic.twitter.com/7QgrpcC9ZX
— WikiLeaks (@wikileaks) 12. Oktober 2015
British police remove officers from outside Ecuadorean Embassy where Julian Assange is holed up: http://t.co/OrVTRCHDU5
— The Associated Press (@AP) 12. Oktober 2015