Le pouvoir turc accuse l'organisation Etat islamique

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Par Euronews avec AFP, Reuters
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Des applaudissements pour accompagner les cerceuils des victimes de l’attentat d’Ankara. La Turquie enterre ses morts. Un pays sous le choc et en

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Des applaudissements pour accompagner les cerceuils des victimes de l’attentat d’Ankara.
La Turquie enterre ses morts. Un pays sous le choc et en colère contre le régime du président Erdogan, accusé par le principal parti prokurde de ne pas avoir, délibérément, assuré la sécurité du rassemblement de samedi.

En l’absence de revendication, le gouvernement accuse l’organisation Etat islamique et parle de deux kamikazes. L’un d’eux pourrait être le frère de l’auteur de l’attentat de Suruç en juillet dernier. 43 membres présumés du groupe ultra-radical ont été interpellés dimanche.

Samedi matin, deux fortes explosions secouent les alentours de la gare centrale d’Ankara, où des milliers de militants venus de toute la Turquie étaient en train de se rassembler pour dénoncer la reprise du conflit kurde.
Le dernier bilan, encore provisoire, fait état de 97 morts et plus de 500 blessés.

Malgré la violence, les législatives du 1er novembre sont maintenues. Mais l’attentat le plus meurtrier de l’histoire de la Turquie pourrait bien bouleverser l‘équilibre des forces en présence. Jamais la défiance envers le pouvoir islamo-conservateur n’avait été aussi forte.

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