Le Chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin et l'orchestre du MET

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Par Euronews
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Yannick Nézet-Séguin est à la tête de trois grands orchestres symphoniques internationaux.

Yannick Nézet-Séguin est à la tête de trois grands orchestres symphoniques internationaux. Il nous dit tout le bien qu’il pense des musiciens qu’il a dirigés au Metropolitan Opera de New York dans Otello.

“L’orchestre du Met est le plus grand Opéra au monde. J’ai l’impression quand je dirige Verdi ici qu’il y a du respect. Un mélange de tradition, de respect pour la tradition et en même temps, ce désir de réévaluer toutes les décisions d’une partition, de réévaluer cette tradition, et ça c’est propre à cet orchestre. Il y a une atmosphère d’adoration, de vénération même, quand on répète les grands chefs d‘œuvre de Verdi ici. Il y a une atmosphère d’adoration, de vénération même, quand on répète les grands chefs d‘œuvre de Verdi ici. Les musiciens savent évidemment chanter comme les voix, mais il y a aussi les ponctuations rythmiques, tous ces accords des cordes, avec les accents et la variation des détails de ces accords, qui sont forte, fortissimo, une croche-une noire, cette compréhension du poids de ce rythme et de l’attaque, c’est unique à cet orchestre, et c’est ce qui fait que dans une maison aussi grande que le Met, avec ses 4 500 sièges, on a quand même cette présence de l’orchestre”.

“Tout ce que je peux contrôler comme variables, c’est le fait de toujours me rappeler que le métier de chef d’orchestre est de guider. Mais pour bien guider, il faut servir, servir le compositeur, mais aussi les musiciens, c’est-à-dire leur permettre de créer les conditions propices à ce qu’ils s’expriment le mieux possible. Et ça requiert évidemment plus de travail parce que ça demande un grand travail d‘écoute de la part du chef, pas seulement une vision claire, ça il y a beaucoup de chefs qui l’ont, je crois, savoir comment on veut que ça sonne, mais mettre cette vision en rapport avec la conviction que chaque musicien doit avoir que “oui, c’est “la” façon de faire”. Ça demande énormément de respect de part et d’autre. Les musiciens me respectent, et moi, je dois aussi beaucoup les respecter.“Tout ce que je peux contrôler comme variables, c’est le fait de toujours me rappeler que le métier de chef d’orchestre est de guider.”

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