Israël et ses barrières de séparation

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Par Euronews
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Ce n’est pas la première fois qu’Israël se barricade pour s’isoler des Palestiniens. Déjà, lors de la seconde intifada, l’Etat hébreu avait entrepris

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Ce n’est pas la première fois qu’Israël se barricade pour s’isoler des Palestiniens. Déjà, lors de la seconde intifada, l’Etat hébreu avait entrepris la construction d’ une imposante barrière de séparation pour se couper de la Cisjordanie.

C’est à l‘époque le gouvernement israélien d’Ariel Sharon qui décide, en 2002, de construire ce mur le long de la Ligne verte. Une année marquée par des attentats suicides perpétrés par des radicaux palestiniens et qui ciblaient notamment des bus. En six mois plus de 200 Israéliens ont été tués.

La seconde intifada ou intifada Al-Aqsa débute en septembre 2000 après une visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquée. Dans un contexte déjà extrêmement tendu, ce sera l‘élément déclencheur. Moins de six mois plus tard, Sharon remporte les élections législatives et pendant 10 ans, Israël poursuivra la construction de ce mur de séparation de plus de 700 km de long et serpentant en Cisjordanie et autour de Jérusalem.

Selon le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), 80 % de cette imposante barrière de sécurité sont situés en territoire palestinien. Reste une partie non encore érigée et qui projette d’encercler une cinquantaine de colonies juives pour les inclure du côté israélien.

Condamné comme contraire au droit international, ce mur est synonyme de prison pour un demi-million de Palestiniens privés de mobilité et contraints de vivre sur un territoire morcelé. Pour accéder à leurs cultures, les agriculteurs doivent obtenir une permission de l’armée, comme par exemple à Azzun, un village palestinien du nord de la Cisjordanie occupée.

“Ils ne me permettent pas d’entrer pour apporter de l’eau et irriguer mon champ qui est à quelques mètres. Nous devons d’abord téléphoner. Avant, la situation était normale, nous pouvions apporter de l’eau quand nous le voulions, mais maintenant nous avons des contraintes”, explique une agricultrice palestinienne.

En 2003, l’Assemblée générale de l’ONU a massivement adopté une résolution condamnant l‘édification par Israël de ce mur empiétant sur les terres palestiniennes.Condamné comme contraire au droit international, ce mur est synonyme de prison pour un demi-million de Palestiniens privés de mobilité et contraint de vivre sur un territoire morcelé. Pourtant, 11 ans plus tard le mur est toujours là.

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