Les étudiants sud-africains en colère contre la hausse des frais à l'université

Les étudiants sud-africains en colère contre la hausse des frais à l'université
Tous droits réservés 
Par Olivier Peguy
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Une trentaine d'étudiants sont poursuivis en justice. Lors d'une manifestation ce mercredi, ils ont pénétré dans l'enceinte du parlement.

PUBLICITÉ

De nombreux étudiants sud-africains sont en colère contre la hausse des frais de scolarité dans les universités, et cette colère se traduit par des manifestations dans plusieurs villes du pays, notamment au Cap.
Ce mercredi, des étudiants ont pénétré dans l’enceinte du parlement. La police est intervenue. Une trentaine de personnes ont été arrêtées.

Mohammed Jameel Abeullah étudie à l’Université du Cap. D’après lui, “tout le monde se plait à citer Nelson Mandela qui disait qu’il fallait favoriser l’accès à l‘éducation, car cela contribue à émanciper l’homme, mais dans le même, on constate aujourd’hui que l‘éducation est devenue une marchandise, et qu’il faut être de plus en plus riche pour avoir à une éducation de qualité”. Et de préciser : “Autant dire qu’ici, en raison de l’histoire de ce pays, les noirs sont particulièrement désavantagés.”

Médiation du président Zuma

La hausse des frais de scolarité peut aller jusqu‘à 10% dans certaines universités. Les autorités justifient cette augmentation en expliquant qu’il s’agit d’améliorer ainsi la qualité de l’enseignement.

La contestation a débuté la semaine dernière.

Marche d'étudiants à #Johannesburg contre la hausse des frais de scolarité #UJ#Wits#enchanson#FeesMustFallpic.twitter.com/jSCZ95FXTp

— Sébastien Hervieu (@Seb_Hervieu) 22 Octobre 2015

Pour tenter de sortir de cette crise, le président Jacob Zuma a prévu de rencontrer ce vendredi des représentants des étudiants.

- avec AFP

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Serbie : deux personnes arrêtées pour le meurtre d'une enfant disparue

Trafic de drogue : plus de 200 interpellations à travers la France

Misogynie : L'arrestation d'Andrew Tate signe-t-elle la fin de la "manosphère" ?