L’Azerbaïdjan se préparait dimanche à une large victoire du parti au pouvoir au cours des législatives boycottées par l’opposition, qui devraient
L’Azerbaïdjan se préparait dimanche à une large victoire du parti au pouvoir au cours des législatives boycottées par l’opposition, qui devraient confirmer l’emprise d’Ilham Aliev, président depuis douze ans, sur cette ex-république du Caucase. L’opposition et les ONG des droits de l’Homme ont accusé le gouvernement d’avoir emprisonné de nombreux opposants sur des accusations montées de toute pièce et d’avoir limité la capacité des partis à faire campagne. Du côté du pouvoir, le principal conseiller du président, Ali Gasanov assure que les élections se tiennent “de manière totalement transparente et démocratique”.
5,9 millions d‘électeurs sont appelés aux urnes afin d‘élire les 125 membres du Parlement pour cinq ans.
Les principaux partis d’opposition, dont le Conseil national des Forces démocratiques (CNFD), le parti Musavat et le Parti démocratique d’Azerbaïdjan, ont dénoncé un “simulacre” d‘élections et refusé de participer.
L’Organisation pour sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a renoncé à envoyer des observateurs internationaux en raison des “restrictions” imposées par les autorités.
Aucune élection organisée depuis l’arrivée de M. Aliev au pouvoir en 2003 n’a été reconnue comme démocratique par les observateurs internationaux. Avant lui, son père Heydar Aliev, ancien du KGB, avait dirigé l’Azerbaïdjan presque sans interruption de 1969 à 2003.
Toute forme de contestation est sévèrement réprimée par les autorités du pays riche en hydrocarbures et les ONG des droits de l’Homme affirment que la situation s’est détériorée depuis la réélection du président pour un troisième mandat en 2013.