Il n’y a plus seulement des chasseurs, des bombardiers et des hélicoptères russes en Syrie mais également des missiles antiaériens. L’annonce a été
Il n’y a plus seulement des chasseurs, des bombardiers et des hélicoptères russes en Syrie mais également des missiles antiaériens. L’annonce a été faite par le commandant des forces aériennes russes. Raison invoquée : parer à toute éventualité, y compris le détournement d’un avion et des frappes contre les positions russes Viktor Bondarev. Pour les plus sceptiques, c’est avant tout une protection destinée au régime syrien.
A en croire les Etats-Unis, l’essentiel des frappes russes viserait non pas le groupe Etat islamique mais des villes de l’ouest où l’armée syrienne a perdu du terrain face à l’opposition modérée.
Devant le Congrès américain, la secrétaire d’Etat adjointe pour l’Europe, Victoria Nuland, a expliqué que la coopération militaire avec la Russie était limitée au strict minimum dans le cadre du processus de désescalade. “ En quoi consisterait une coopération positive de la Russie ? Eh bien, la Russie commencerait par tourner ses armes vers l’Etat islamique et ferait cesser le carnage dans et autour des villes de l’ouest de la Syrie “, a-t-elle martelé.
D’après Washington, Hama, Homs, Alep et Idleb sont les villes les plus touchées par les frappes russes, qui auraient tué de nombreux civils. Moscou affirme au contraire s’en tenir aux positions de l’Etat islamique et du Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda.
Avec AFP et Reuters