Deux jours après avoir quitté son fauteuil de Premier ministre sous la pression de la rue, Victor Ponta renoue avec ses déboires judiciaires
Deux jours après avoir quitté son fauteuil de Premier ministre sous la pression de la rue, Victor Ponta renoue avec ses déboires judiciaires. L’ancien chef du gouvernement roumain était auditionné devant la Haute Cour de Justice pour une affaire de corruption remontant à l‘époque où il était avocat. Il est accusé de faux en écriture, complicité d‘évasion fiscale et blanchiment d’argent.
Pressé par les journalistes de faire un commentaire, Victor Ponta a qualifié cette audition préliminaire de positive. “ Si j’avais eu l’occasion de dire au procureur ce que j’ai dit ici aujourd’hui, il n’y aurait probablement pas d’affaire “, a-t-il assuré.
Mais les attentes des Roumains sont ailleurs. Ils veulent un nouveau gouvernement, intègre, et vite. Une mission à haut risque pour le Président Klaus Iohannis. Il a commencé à consulter les principaux partis politiques mais aussi des représentants des manifestants qui défilent chaque soir dans Bucarest depuis qu’un incendie dans une boîte de nuit sans licence a coûté la vie à 32 personnes vendredi dernier. Cet événement a été le déclencheur de ce que beaucoup appellent désormais le “ Printemps roumain “.
Trois scénarios se profilent : la constitution d’un gouvernement de technocrates, celle d’un gouvernement d’union nationale ou des élections anticipées, les prochaines étant prévues en décembre 2016.