Le président malien dénonce des "barbares d'un autre temps"

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Par Euronews
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Le Mali vit sous le régime de l‘état d’urgence, au lendemain de l’attaque d’un hôtel de luxe de sa capitale, Bamako.Cent quarante clients et 30

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Le Mali vit sous le régime de l‘état d’urgence, au lendemain de l’attaque d’un hôtel de luxe de sa capitale, Bamako.Cent quarante clients et 30 employés représentant au moins 14 nationalités se trouvaient au Radisson Blu, un établissement pourtant réputé très sûr… Le bilan est a minima de 27 morts, selon une source militaire. Un deuil national de trois jours a été décrété à partir de lundi.

Samedi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu sur place. “Nulle part dans le monde aujourd’hui, nous ne sommes à l’abri de ces barbares d’un autre temps, ces hommes qui ne méritent pas le nom d’homme, a-t-il déploré. Je l’ai dit hier, ces gens-là ont décidé de rompre avec l’humanité telle que nous la connaissons. Nos valeurs ne sont pas les leurs.”

L’attentat a été revendiqué auprès d’un site mauritanien et de la chaîne de télévision Al-Jazeera par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune. Son chef, Mokhtar Belmokhtar, précisant que l’opération avait été montée conjointement avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Etrangement, un drapeau du groupe Etat islamique (EI) a été retrouvé sur place, alors que ces mouvements sont présentés comme rivaux. La police malienne recherche trois personnes susceptibles d‘être impliquées dans cette attaque. Alors qu’au moins trois terroristes auraient été tués ou se seraient
fait exploser.

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