Vendredi soir à Paris, une semaine après les attentats

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Par Euronews
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Une semaine après les attentats, Paris rend hommage aux 130 victimes. Place de la République, vendredi soir, à l’heure ou ont débuté les attaques

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Une semaine après les attentats, Paris rend hommage aux 130 victimes. Place de la République, vendredi soir, à l’heure ou ont débuté les attaques, des applaudissements retentissent, tout simplement pour faire du bruit et montrer que la vie continue.

Beaucoup de Parisiens, surtout ceux qui habitent dans les quartiers touchés, sont encore sous le choc. Ils resteront marqués, et pour longtemps. Chacun entend rendre hommage, à sa façon.

“Je crois que chez moi ce qui domine, au-delà de l‘émotion – parce que c’est évident – c’est le sentiment de rien comprendre au monde dans lequel je vis”, témoigne une femme rencontrée sur la place.

Pour Jean-Marie, c’est bien plus difficile encore. Il a perdu sa fille Aurélie, au Bataclan ou elle était venue voir un groupe qu’elle adorait, après une saison travaillée sur la Côte d’Azur.

“Tous ces messages qui sont derrière nous sur les lieux de recueillement, les gerbes, les petites lumières, les panneaux qui mentionnent la notion d’espoir, ça aide…”, concède son père.

Peu à peu, les témoignages nous parviennent. Certains sont insoutenables, d’autres à peine croyables, comme celui de cet infirmier qui a tenté de réanimer un homme à terre. C‘était le kamikaze.

“Le type qui masse avec moi, il me dit : ‘Il faut peut-être qu’on enlève le T-shirt. C’est mieux’ Je lui dis ‘oui tu as raison’ et là, je déchire le T-shirt et en déchirant le T-shirt, c’est moi qui ai déchiré le T-shirt, j’ai vu des fils. […] C’est un kamikaze et je savais que c‘était lui et à ce moment précis ou cela m’est passé par la tête, les secours sont arrivés”, raconte David.

La ceinture d’explosifs n’aurait pas fonctionné comme prévu. Le kamikaze, Brahim Abdeslam, l’a actionnée au moment de passer commande, faisant trois blessés, mais n’emportant personne avec lui.

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