Sur les routes ou face à la guerre, le calvaire des enfants syriens

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Par Euronews
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Plus de huit millions d’enfants syriens ont besoin d’aide humanitaire, selon l’UNICEF. Des enfants toujours plus nombreux à fuir la guerre et la

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Plus de huit millions d’enfants syriens ont besoin d’aide humanitaire, selon l’UNICEF. Des enfants toujours plus nombreux à fuir la guerre et la violence qui frappent leur pays.

Sur l‘île de Lesbos en Grèce, des familles entières débarquent régulièrement sur les côtes. Les Syriens bravent le danger et le froid pour rejoindre l’Europe où ils espèrent offrir la sécurité et un avenir meilleur à leurs enfants.

Entre janvier et septembre, 214.000 enfants ont demandé l’asile dans l’Union européenne, selon Eurostat. Un chiffre sans précèdent. Par ailleurs, la proportion d’enfants non accompagnés a considérablement augmenté. Pendant ce long périple à travers la Méditerranée ou sur la route des Balkans, les plus petits subissent des conditions extrêmes comme l’explique ce medecin à la frontière serbo-croate : “Il y a des enfants de dix jours qui souffrent d’hypothermie. Nous n’avons même pas de couverture à leur donner. Nous avons besoin d’actions. Les images parlent d’elles-mêmes.”

Chaque jour, 700 enfants recherchent l’asile en Europe. L’UNICEF a identifié cinq groupes vulnérables pour adapter ses actions a leurs besoins : les bébés et jeunes enfants, les enfants handicapés, les enfants perdus, les enfants abandonnés et les adolescents non-accompagnés. L’inquiétude se porte aussi sur ceux qui sont encore en Syrie. L’UNICEF estime ainsi à deux millions le nombre d’enfants vivant dans les zones de combats, où l’aide humanitaire peine à arriver.

S’ajoute à cela les centaines de milliers d’enfants qui ont trouvé refuge dans les pays voisins de la Syrie, où ils vivent pour la plupart, dans la précarité, comme ici au Liban.

La plupart de ces enfants ne sont pas scolarisés, car ils doivent travailler pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Or, ces enfants ont impérativement besoin d’une éducation, car c’est cette génération qui devra être capable de reconstruire la Syrie.

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