Le front commun de Moscou et Damas contre la Turquie

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Par Euronews
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Ce vendredi, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a reçu son homologue syrien Walid Mouallem, pour évoquer la lutte contre le

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Ce vendredi, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a reçu son homologue syrien Walid Mouallem, pour évoquer la lutte contre le terrorisme. Une lutte dans laquelle Ankara cultive l’ambiguïté à l‘égard du groupe Etat Islamique, selon la Russie. “Nous considérons que c’est le cynisme absolu”, affirme Sergueï Lavrov, “si certains pays limitrophes de l’Irak et de la Syrie déclarent leur soutien aux décisions du conseil de sécurité de l’ONU et disent qu’ils participent aux coalitions anti-terroristes, mais qu’ils mènent en réalité un double jeu dans lequel les terroristes sont de fait des alliés cachés”. Pour le chef de la diplomatie syrienne, les autorités turques, par leur intervention, ont contribué à l’essor des organisations terroristes. “On a souffert pendant cinq ans de l’amalgame entre la Syrie et la Turquie”, déclare Walid Mouallem, “et du fait qu’Erdogan veuille le pouvoir dans le Nord de la Syrie où il continue de soutenir les organisations terroristes, Daech, le front Al-Nosra et Al Qaïda”. Pour le chef de la diplomatie russe, la Turquie a “dépassé les limites” en abattant un bombardier russe dans l’espace aérien à la frontière syrienne il y a trois jours. Désormais, Moscou va rétablir les visas pour les ressortissants turcs qui veulent entrer sur son territoire, dès le mois de janvier, et prévoit une série de mesures de rétorsion économique.

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