C’est une campagne très incertaine qui débute dans une Espagne comptant plus de 21% de chômeurs. Le coup d’envoi officiel pour les législatives du 20
C’est une campagne très incertaine qui débute dans une Espagne comptant plus de 21% de chômeurs. Le coup d’envoi officiel pour les législatives du 20 décembre a été donné la nuit dernière. Et à en croire les sondages, le chef du gouvernement sortant, Mariano Rajoy, a beau être donné premier, il n’obtiendrait pas la majorité.
Celui qui le talonne, c’est Albert Rivera, 36 ans, avocat et fondateur du parti de centre droit Ciudadanos. Il promet un contrat de travail unique et la fin de ce que l’on appelle communément en Espagne les “contrats poubelle”, d’une durée d’une semaine maximum. Il pourrait se poser en faiseur de roi.
Autre challenger ; Pedro Sanchez, le nouveau leader d’un parti socialiste qui se veut rénové. Le candidat de 43 ans promet d’annuler la réforme du travail de la droite pour, dit-il, mieux protéger les salariés. Mais son électorat reste rogné par la gauche anti-libérale incarnée par Pablo Iglesias.
Le chef de file de Podemos, 37 ans, qui siège actuellement au Parlement européen, s’est engagé à faire adopter un salaire minimum de 600 euros. Tous comme les trois autres candidats, il lui reste à peine plus de deux semaines pour convaincre les 20% d’indécis.