Nouveau coup dur pour Dilma Rousseff : alors qu’elle menacée de destitution, la présidente du Brésil vient de perdre un allié qui vient de
Nouveau coup dur pour Dilma Rousseff : alors qu’elle menacée de destitution, la présidente du Brésil vient de perdre un allié qui vient de démissionner de son gouvernement. Pis, la Cour suprême a annulé les appels de ses partisans qui cherchaient à arrêter le processus de destitution.
Vendredi, Dilma Rousseff et ses partisans ont dénoncé un coup d’Etat.
“La procédure de destitution lancée contre moi n’a aucun fondement.Je vais me défendrai avec tous les instruments constitutionnels prévus par notre Etat démocratique”, a martelé la présidente.
Cette destitution a été lancée sur fond de vengeance personnelle : Eduardo Cunha, le président de la chambre des députés, un ex-allié de Dilma Rousseff, est lui même impliqué dans un énorme de scandale de corruption liée à l’entreprise publique Petrobras.
La procédure tombe au plus mal alors que le Brésil s’enfonce dans une grave récession économique. Signe de l’inquiétude des marchés, la bourse de São Paulo a chuté vendredi de 2,23%.
Critiquée par le monde des affaires qui réclament des mesures radicales pour redresser l‘économie, et contestée dans la rue, par une partie des Brésiliens, l’année 2016 s’annonce particulièrement difficile pour Dilma Rousseff.