Du Canada au Panama en passant par l’Indonésie, les peuples indigènes sont les premières victimes du réchauffement climatique. C’est pour cela que
Du Canada au Panama en passant par l’Indonésie, les peuples indigènes sont les premières victimes du réchauffement climatique. C’est pour cela que les représentants de plusieurs tribus ont embarqué hier sur la Seine, à Paris, pour attirer l’attention des participants à la COP21.
Parmi eux, Candido Mezua Salazar, chefs des Emberas du Panama
“Avec cette rame nous signons un pacte, un pacte de tous les peuples indigènes pour prendre soin de la Terre-mère, protéger la Terre-Mère, sauver la Terre-Mère, sauver nos enfants et sauver la planète.”
Dans certaines régions du globe, c’est la baisse du niveau des rivières qui menace la population, dans d’autres, c’est la hausse du niveau des océans.
“Je porte la prochaine génération. Elle nous supplie de changer, insiste Taimoiora qui est Hawaïenne. La question est : quand serons-nous prêts ? Quand serons-nous réellement prêts à faire ce changement ? Il n’y a plus de temps à perdre. Le moment, c’est aujourd’hui.”
Les communautés indigènes, qui vivent, se nourrissent et se soignent grâce à la nature, sont frappées de plein fouet par les catastrophes climatiques.