Un projet d'un corps européen de gardes-frontières à l'étude

Un projet d'un corps européen de gardes-frontières à l'étude
Par Euronews
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Même s’il y est opposé, un Etat membre pourrait dans l’avenir se voir imposer l’intervention du futur corps européen de gardes-frontières. C’est le

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Même s’il y est opposé, un Etat membre pourrait dans l’avenir se voir imposer l’intervention du futur corps européen de gardes-frontières. C’est le point le plus spectaculaire de la proposition que la Commission européenne va présenter mardi.

Aujourd’hui, l’agence Frontex est chargée de la coordination de la gestion des frontières extérieures, elle ne peut intervenir qu‘à la demande d’un Etat membre. Avec la nouvelle proposition, son rôle serait renforcé, elle aurait ses propres gardes frontières, au lieu de compter sur les contributions des Etats membres.

L’objectif serait d’avoir un corps européen composé de mille à deux mille personnes à l’horizon 2020 et mobilisable en deux ou trois jours, une réserve d’hommes établie par les Etats membres.

Face à un Etat déficient dans le contrôle d’une frontière extérieure de l’espace Schengen, la Commission européenne proposerait l’activation de l’agence européenne.
Le nouvel organisme serait en mesure d’expulser les personnes qui ne possèdent pas le droit de rester en Europe – un pouvoir que n’avait pas Frontex.

Ce projet, soutenu notamment par la France et l’Allemagne, pourrait cependant se heurter à l’opposition d’Etats membres craignant de devoir renoncer à la maîtrise de leur territoire.

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