Ce masque funéraire avait été endommagé l’année dernière lors de travaux au musée du Caire. Sa barbe était cassée. Les employés l’avaient recollé
Ce masque funéraire avait été endommagé l’année dernière lors de travaux au musée du Caire. Sa barbe était cassée. Les employés l’avaient recollée grossièrement avec une glue de supermarché. Une équipe d’experts allemands a depuis procédé à la restauration.
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(L'Hebdo): La restauration du masque de #Toutankhamon achevée : L'Egypte a annoncé.. https://t.co/Nn9pceaOavpic.twitter.com/qlrVucSO2B
— Titrespresse.com (@titrespresse) 16 Décembre 2015
“Ce qui est extrêmement important, ce ne sont pas seulement les techniques de restauration, explique Stephan Seidlmayer. Il faut comprendre comment a été créé l’objet, avec quels matériaux, quelles techniques, quelles technologies étaient utilisés dans l’antiquité. C’est seulement lorsque vous avez réellement compris sa fabrication que vous pouvez choisir un mode de restauration et de conservation en harmonie avec le caractère original de l’objet.”
Réinstallé hier au Caire, ce masque n’est qu’un exemple du travail que doivent accomplir les autorités égyptiennes, comme le souligne notre correspondant, Mohammed Shaikhibrahim.
“Les recherches archéologiques ne sont pas le seul défi de l‘Égypte. La restauration et la protection de ces antiquités contre le vol et les dommages qu’elles peuvent subir est un enjeu de taille pour les experts, mais aussi pour les autorités dans un pays où la plus grande partie des richesses reste à découvrir.”