C’est une année difficile qui se termine pour les dirigeants de l’Union européenne. La crise des réfugiés a laissé de profondes cicatrices entre les
PUBLICITÉC’est une année difficile qui se termine pour les dirigeants de l’Union européenne. La crise des réfugiés a laissé de profondes cicatrices entre les États membres. La reprise économique se fait toujours attendre. Les attentats de Paris ont marqué l’ensemble des 28 et accentué le besoin d’agir ensemble contre le terrorisme. Autant de sujets qui seront encore à l’ordre dans les prochains mois selon le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
A l’issue du dernier sommet européen de l’année le Premier ministre britannique affiche de son côté une certaine satisfaction. David Cameron espère obtenir prochainement des avancées sur la place du Royaume-Uni en Europe. « Je crois que 2016 sera l’année où nous arriverons à quelque chose d’essentiel, qui va changer les relations du Royaume-Uni avec l’Union européenne », affirme-t-il. David Cameron s’est engagé à tenir un référendum d’ici la fin de l’année 2017 sur le maintien ou non de Londres au sein de l’Union.
Les dirigeants européens ont aussi rappelé le besoin d’accélérer les mesures prises pour faire face à l’arrivée des demandeurs d’asile et pour protéger les frontières extérieures. Les 28 devront aussi se prononcer sur la création d’un corps européen de gardes-frontières.
La famille européenne a fait face au cours des 12 derniers mois à de profondes tensions en interne. Finalement, l’unité des 28 devrait rester l’un des enjeux majeurs pour l’Union en 2016.