Si Mariano Rajoy encaisse les coups, il sait aussi en donner

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Par Euronews
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A 60 ans, Mariano Rajoy est candidat à sa propre succession et le moins que l’on puisse dire, c’est que le chef du gouvernement espagnol n’aura pas

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A 60 ans, Mariano Rajoy est candidat à sa propre succession et le moins que l’on puisse dire, c’est que le chef du gouvernement espagnol n’aura pas eu un mandat de tout repos. Le “persévérant” comme on le surnomme, n’a pas gagné en popularité, mais il a tout cas conservé sa ténacité qui l’a porté au pouvoir en 2011. En plein coeur de la tempête économique, cette image avait à l‘époque rassuré les Espagnols et si Mariano Rajoy détient le record du chef de gouvernement le plus impopulaire de l’histoire moderne du pays, elle semble encore les rassurer.

Pourtant, avec le deuxième taux de chômage le plus élevé de l’Union européenne (22,8 % derrière la Grèce), le Premier ministre a continué de jouer les bons élèves auprès de la chancelière allemande, en défendant les réformes et la poursuite des politiques d’austérité.

La lutte contre l’austérité et la corruption, deux des chevaux de bataille d’un mouvement mondialement connu né en Espagne peu de temps avant l‘élection de Rajoy. Lorsque les indignés marchent sur le Parlement en septembre 2012, c’est sa démission qu’ils réclament. Les affaires de corruption au sein du Parti populaire, dans lesquelles son nom est mentionné, ne calmeront pas la colère. Rajoy, lui, campe sur son credo.

“Ecoutez, je suis un homme politique honnête, au moins aussi honnête que vous. Jamais mon nom n’a été cité dans un jugement, et personne ne m’a jamais accusé de m’approprier quelque chose”, a-t-il déclaré lors d’un débat télévisé face au leader socialiste Pedro Sanchez.

Quatre jours avant le scrutin, Mariano Rajoy a fait à son insu la une des journaux télévisés. En pleine campagne électorale, il a reçu un coup-de-poing en pleine figure, à Pontevedra, dans sa Galice natale, dans la ville ou il a débuté sa carrière politique.

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