Téhéran a du mal à respirer

Téhéran a du mal à respirer
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Par Laurence Alexandrowicz avec Javad Montazeri
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Un épais brouillard pollué enveloppe la capitale iranienne, piégeant ses 14 millions d’habitants. Ces derniers jours une conjonction de deux

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Un épais brouillard pollué enveloppe la capitale iranienne, piégeant ses 14 millions d’habitants. Ces derniers jours une conjonction de deux phénomènes météorologiques, l’inversion thermique (quand la température plus froide est près du sol, et plus chaude en altitude) et une forte humidité a favorisé la pollution.

“Mon fils ne pouvait presque pas respirer aujourd’hui, j’ai dû l’emmener chez le docteur, dit une femme accompagnée de son petit garçon qui porte un masque. Je ne voulais pas sortir du tout, mais j’ai été obligée.”

Selon le ministère de la Santé, la pollution serait responsable de la mort de quelque 5000 personnes par an à Téhéran.

Le gouvernement iranien lutte contre ce fléau en ciblant celles qu’ils considère comme les plus polluantes, les voitures :
“Il y a environ trois à quatre millions de véhicules qui circulent dans Téhéran, qui ont été construites à une époque où la qualité était inférieure, explique Mohammad Rastegari, responsable du contrôle de la qualité de l’air dans la province de Téhéran. Mais les règles deviennent plus strictes notamment avec des contrôles techniques annuels plus durs.”

Cette semaine, les particules en suspension les plus polluantes étaient sept fois supérieures à la normale. “Bien que des efforts aient été faits pour réduire la pollution, rajoute notre correspondant Javad Montazeri, les habitants de Téhéran vivent encore 30% de l’année dans un air pollué, qui parfois dépasse même la limite autorisée.”

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