Une force de maintien de la paix au Burundi même sans l'accord du président

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Par Christelle Petrongari avec AFP
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Le président du Burundi a quatre jours pour dire s’il accepte le déploiement d’une force de maintien de la paix sur son territoire. L’Union

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Le président du Burundi a quatre jours pour dire s’il accepte le déploiement d’une force de maintien de la paix sur son territoire. L’Union affricaine a autorisé vendredi le déploiement d’une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), pour une période initiale de six mois, renouvelable” soit 5000 hommes. Objectif : tenter de stopper les violences dans le pays, protéger les populations civiles et rétablir le dialogue. Une mission qui se déploiera même en cas de refus prévient l’Union africaine.

Car le temps presse, ce petit pays d’Afrique des Grands lacs est au bord de la guerre civile. La candidature fin avril de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat a mis le feu aux poudres. Ses adversaires estiment qu’elle est contraire à la Constitution et à l’Accord d’Arusha ayant permis la fin de la guerre civile (1993-2006) entre l’armée dominée alors par la minorité tutsi et des rébellions hutu.

Malgré les manifestations, un coup d’Etat , le président est réélu et les affrontements ne cessent de s’intensifier. L’Onu parle d’au moins 400 morts depuis le mois d’avril. La communauté internationale craint un génocide entre Hutu et Tutsi et multiplie les appels pour empêcher les mêmes massacres qu’au Rwanda en 1994.

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