Fifagate : comment en est-on arrivé là ?

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Par Vincent Ménard avec AFP, REUTERS
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Quand Sepp Blatter se fait réélire pour un cinquième mandat à la tête de la FIFA le 29 mai dernier, il pense que c’est son jour de gloire. C’est en

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Quand Sepp Blatter se fait réélire pour un cinquième mandat à la tête de la FIFA le 29 mai dernier, il pense que c’est son jour de gloire.

C’est en fait le début des ennuis pour le Valaisan qui passe rapidement de l’homme le plus puissant à l’homme le plus détesté de la planète football.

L’institution qu’il dirige est ébranlée par des accusations de corruption nourries par l’Américain Chuck Blazer.

Sous ses faux airs de Père Noël, celui qui a été secrétaire général de la CONCACAF pendant plus de 20 ans est arrêté pour évasion fiscale.

Il accepte alors de collaborer avec le FBI qui s’intéresse de près aux coulisses des contrats faramineux négociés par la FIFA.

Pendant ce temps, Sepp Blatter perd son fidèle bras droit, Jérôme Valcke, poussé vers la sortie pour avoir revendu au prix fort des billets pour la Coupe du monde 2014.

Ce n’est rien en comparaison de ce qu’on reproche aux dirigeants d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et des Caraïbes.

Jack Warner, Eugenio Figueredo et leurs camarades sont accusés d’avoir touché des millions d’euros en dessous-de-table pour attribuer des droits de retransmission télévisée.

Même l’icône du football allemand, Franz Beckenbauer, se fait rattraper par un scandale de corruption.

En cause : un versement de 6,7 millions d’euros à la FIFA quelques jours seulement avant que son pays soit désigné pour accueillir le Mondial-2006.

Une odeur de soufre enveloppe aussi les prochaines éditions de la Coupe du monde que la Russie organisera en 2018 et le Qatar en 2022.

Comment et pourquoi ces pays ont-ils été préférés aux autres candidats comme l’Angleterre, l’Australie et les Etats-Unis ? C’est encore une autre histoire…

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